Maîtriser ses émotions
Le plus important est de ressentir et respecter nos émotions ; ne pas les nier, les repousser ou essayer de croire qu’elles n’existent pas.
Laissez vivre vos émotions
Ce sont des informations majeures d’une grande pertinence pour avancer dans notre connaissance et celle des autres.
1 – Ressentir
S’il n’est pas possible de ressentir vraiment notre émotion sur le moment, il est impératif de se réserver un moment pour s‘y arrêter dans un délai aussi proche que possible de l’évènement.
En effet, plus le délai se prolonge, plus il est difficile de retrouver cette émotion avec ses qualités exactes.
2 – Accepter
Ensuite, il faut trouver le moyen d’en tenir compte. Nous avons besoin, pour ne pas nous perdre, d’adapter notre action à ce qui est vraiment important pour nous.
Faire le contraire de ce que nous dicte notre émotion véritable est le plus court chemin vers l’angoisse et la confusion.
Si vous êtes furieux contre quelqu’un, il n’est pas nécessaire de multiplier les faux sourires qui vous mettront en déséquilibre. Vous pouvez respecter cette colère sans, dans l’instant, la mettre au premier plan.
3 – Exprimer
Enfin, il faut trouver un moyen de soulagement par l’expression.
Vous choisissez le moment, le lieu pour le faire mais il est impératif d’avoir un exutoire. A chacun de définir les stratégies qui lui ressemblent pourvu qu’elles soient vraies.
A titre d’exemple, il peut être très soulageant et éclairant d’écrire une lettre à la personne concernée (on n’est pas obligé de l’envoyer) ou de consigner la situation dans un journal.
D’autres préfèreront s’exprimer verbalement en s’adressant à un objet symbolisant la personne ; il est important de le faire à haute voix pour réellement s’entendre exprimer ce que l’on a sur le cœur. On peut aussi frapper ou pleurer dans un coussin, dessiner ou jeter de la couleur sur un papier.
Tous les moyens d’expression sont possibles pourvu qu’ils permettent de « sortir » son émotion sans créer de problèmes inutiles.
L’expression doit impérativement être dirigée vers la cause de l’émotion, plutôt que de s’en prendre à une autre personne qui n’est pas du tout concernée.